Le seiza : la première étape du massage do-in consiste à s’installer confortablement dans la position qui vous convient le mieux, le seiza (sur les talons selon la posture traditionnelle japonaise) si possible. Vous pourrez changer de position au cours de l’exercice si vous sentez que vous n’êtes pas à l’aise. Débarrassez-vous de tout ce qui pourrait entraver la pratique (bijoux, etc.).
La salutation : posez les paumes de vos mains sur vos cuisses ; dans le prolongement de votre cuisse gauche, faites glisser votre main gauche au sol, idem avec votre main droite. Joignez vos pouces et vos index pour former un cœur, abaissez votre buste en expirant jusqu’à atteindre vos mains. Cet exercice permet de vider complètement ses poumons, puis de se redresser en inspirant pleinement.
L’enchaînement : après avoir échauffé les mains, les poignets et les bras, le massage do-in s’effectue dans le sens suivant : crâne, visage, oreilles, nuque, épaules, zone ingrate entre les omoplates, poitrine (respiration), taille, pieds, jambes, bassin, reins, dos, ventre.
Les pressions : à l’aide de ses doigts, de sa main ou de son poing, le praticien stimule des points déterminants dans la circulation du Qi. Pressions, pincement, martèlement, frictions, massage doux…il existe toute une palette de gestes. Plus vous serez fatigué, plus les manipulations et les pressions seront légères.
Lorsqu’un point est douloureux, l’énergie y est stagnante. Il faut donc la disperser doucement en massant le point dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Si, au contraire, l’énergie est manquante, il faut stimuler le point par des pressions plus fortes, sans les prolonger plus de trois minutes.
Le praticien en do-in pourra vous enseigner plusieurs techniques que vous pourrez reproduire en toutes circonstances chez vous ou en déplacement.